
l’histoire du coaching est une histoire d’adaptation constante aux besoins changeants de la société. Il a évolué de manière significative pour devenir une profession respectée et recherchée, avec un impact positif sur la vie de nombreuses personnes et sur le monde des affaires.
Le coaching, une réflexion évolutive
Remontons le temps
Dans les années 20, le pharmacien Emile Coué s’est rendu compte de l’effet qu’il pouvait avoir sur ses clients. Jusqu’au jour où il proposa un placebo à l’un de ses clients avec rien d’autres que de l’eau distillée et cette phrase : « tous les jours, à tous points de vue, tout va de mieux en mieux » à répéter vingt fois, à voix haute, matin et soir.
En juillet 1921, le quotidien Le Matin décrétait qu’Emile Coué était « le plus grand optimiste de France ». C’était bien ça, Emile Coué avait compris que la force de l’esprit pouvait être d’une aussi grande aide qu’un comprimé…
La méthode Coué souvent relatée ridicule est en fait un des piliers du coaching : La pensée positive.
Dans les années 40, c’est le psychologue Abraham Maslow qui va mettre en lumière un autre des fondamentaux du coaching : la pyramide des besoins qui est une représentation pyramidale de la hiérarchie des besoins
Chaque personne a à un moment de sa vie, des besoins différents. Grâce à la pyramide de Maslow, il s’agira ici d’identifier quel besoin est assouvi à l’instant T et quel est le besoin qui s’en suit derrière? Permettre à une personne de répondre à un besoin, c’est lui permettre de gagner en sérénité, d’agir et de se libérer pour avancer. Un besoin peut d’ailleurs en cacher un autre et c’est ce que nous découvrirons grâce au coaching.
Roman Jakobson (1896-1982), penseur russe, un des linguistes des plus influents du XXe siècle, va développer ce que l’on appelle le schéma / théorie de Jakobson.
Ce modèle distingue 6 fonctions dans le langage :
Le contexte – (fonction dénotative ou référentielle)
L’émetteur – (fonction expressive, fonction conative)
Le récepteur – (fonction expressive, fonction conative)
Le canal – (fonction phatique, fonction poétique)
Le message – (fonction phatique, fonction poétique)
Le code – (fonction métalinguistique)
Dans les années 70, on a découvert le coaching sous un aspect sportif avec le livre d’un pédagogue de Harvard, Timothy Gallwey. Spécialiste du tennis, il a publié un livre qui a fait grand bruit : “The Inner Game of Tennis”
A cette époque, l’enseignement du sport était fondé sur des principes dirigistes et autoritaristes. Dans cet ouvrage, il a alors complètement cassé les codes en proposant l’idée qu’un entraineur pouvait amener son élève à contrôler ou dépasser ses obstacles intérieurs pour atteindre un niveau optimum de performance et cela sans un apport technique extérieur de l’entraîneur.
Timothy Gallwey avait en réalité mis le doigt sur le fait que chacun a les capacités en lui pour s’élever : “Le but du travail d’entrainement est de libérer le potentiel du joueur, pour le porter à son niveau de performance optimal. Il s’agit de lui apprendre à apprendre par lui-même, plutôt que de lui faire ingurgiter un savoir extérieur”.
Dans les années 90, Frédéric Hudson (1934-2015) met en lumière les changements qui se produisent en nous et autour de nous. Il explique qu’il est essentiel de bien se connaître pour ensuite atteindre nos objectifs, réaliser des projets de vie et vivre au sein d’une société avec des codes et des règles. Le besoin de voir un coach apparaît alors en réaction à un changement, un bouleversement culturel et sociétal.
Le coaching est donc né de ces différents mouvements de pensées et réflexions avec pour objectif commun : permettre à chacun de se connaître pour se libérer lui-même de ses blocages et d’agir en pleine connaissance de soi.
D’où vient le mot coach ?
Le terme coach vient du verbe anglais to coach qui signifie « entraîner » dans le domaine sportif ou « faire répéter un rôle » dans le domaine artistique. Il est issu étymologiquement du français « coche » (lui-même dérivé d’un mot hongrois Kocsis, diligence) qui au XVème siècle était une voiture de transport de voyageurs tirée par des chevaux et conduite par un « cocher ». Dans l’antiquité, le cocher au cours des batailles conduisait le char au côté du prince. Leur rôle à chacun, tel parfois le coach, évoque bien celui du « guide » qui accompagne ses passagers d’un point à un autre en leur faisant franchir les obstacles.
L’avenir du coaching
L’avenir du coaching promet de nouvelles avancées et innovations à mesure que la demande pour ce service continuera de croître.

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Séverine Rambeau